LE JOURNALISME FACE A SON DESTIN
Le journalisme est défini comme l’action de recueillir et de partager des informations. On peut alors affirmer qu’il fait partie des plus vieux métiers du monde. En effet, les historiens ont constaté que la pratique journalistique existait déjà du temps de l’empire romain et de l’Egypte antique.
A l’heure où les médias doivent s’adapter au changement entraîné par l’invention d’internet, une question se pose : le journalisme a-t-il un avenir, ou est-il condamné à mourir à petit feu ?
S’informer autrement à travers le web
L’essor des médias numériques a permis au public d’obtenir rapidement des informations ; mais il a également permis la propagation de la désinformation. En gros, le web a totalement bouleversé le domaine du journalisme traditionnel.
Actuellement, tout est à portée de main : si vous voulez obtenir des éléments d’information sur un sujet donné, il suffit d’aller sur un moteur de recherche et le tour est joué. Le passage d’un environnement médiatique défini par la radiodiffusion et les journaux à un environnement numérique, mobile et dominé par les réseaux sociaux constitue un changement radical dans notre manière de vivre.
Bien évidemment, la technologie a permis à d’autres outils de communication de voir le jour, ce qui facilite entièrement le travail des reporters, pigistes et rédacteurs. Malheureusement, le revers de la médaille est que ces mêmes accessoires (ordinateurs, caméras, smartphones, etc.) sont si évolués qu’ils ont rendu flemmards quelques gens de la presse. Il est loin le temps où le journaliste puisait l’information directement à la source et ne se contentait pas des partages de certains collègues et d’amateurs de tous horizons.
A vrai dire, c’est la presse écrite qui est plus en danger par rapport aux autres canaux de communication traditionnels (TV, radio…) existant. Effectivement, on constate que le public est plus friand d’infos instantanées : il veut des actions en direct (photos, vidéos…) et ne veut plus perdre de temps à lire de longs papiers. Ceci explique pourquoi les gens passent une bonne partie de leurs journées à surfer sur Facebook ou Instagram, que de passer du temps à lire les journaux.
Pour résumer, nous pouvons affirmer que le journalisme a encore de beaux jours devant lui. Seulement, il faut que les journalistes s’adaptent au contexte actuel, et doivent admettre que le public est désormais plus intéressé sur la forme que sur le fond. Dans un monde où tout va à 100km à l’heure, les personnes qui travaillent dans l’info-comm doivent redoubler de créativité s’ils veulent intéresser plus de cibles.