Introduction au journalisme


Le journalisme est un moyen de communication qui consiste à recouper des informations et à les diffuser auprès du public. Cette transmission se fait par de nombreux supports appelés « canaux » : la télévision, la radio, les revues, les gazettes, les réseaux sociaux, etc.

Le Daily Courant, un journal anglais qui parut pour la première fois en 1702, a été le premier quotidien destiné à un large public. Plus tard, quand la presse écrite a pris son envol, la création du magazine s’est également généralisée. Sa forme la plus ancienne était le Tatler and The Spectator. Il s’agissait pour la première fois de marier des articles d’opinions à des événements d’actualité. A partir du milieu du XIXe siècle, les magazines étaient très répandus et commençaient à attirer plus de lecteurs.

Lentement, mais sûrement, des agences de presse se sont formées pour remplacer des éditeurs indépendants. Elles embauchaient des personnes pour réaliser des reportages, puis les vendre à ceux qui en avaient besoin. Cependant, la presse écrite était sur le point de faire face à une toute nouvelle forme de collecte d’informations : d’abord avec l’invention du télégraphe, puis rapidement avec la radio et la télévision. C’était une évolution de la technologie qui semblait presque inévitable. Un peu comme internet de nos jours.

Les médias non imprimés ont complètement changé la dynamique de la collecte d’informations. Actuellement, les satellites qui transmettent des informations d’un bout à l’autre du globe placent les actualités de dernière minute entre les mains d’un public toujours avide de sensations fortes.

Le quatrième pouvoir

Le journalisme n’a pas toujours eu que des admirateurs. Au contraire, elle a suscité la méfiance d’une certaine catégorie de personnes, surtout les politiciens. Lorsque les premières colonies s’installèrent sur le continent nord-américain, de nombreux dirigeants influents réprimandèrent sévèrement la presse. Le gouverneur William Berkeley, gouverneur de Virginie, en fut un exemple. Durant son mandat, vers 1670, il déclara : « …Je remercie Dieu, il n’y a pas d’écoles libres, ni d’imprimerie, et j’espère que nous n’aurons pas dans les cent prochaines années, car l’apprentissage a apporté la désobéissance, l’hérésie et les sectes dans le monde… ». De nos jours, entendre ce genre de remarque de la part d’un politicien paraît inconcevable. Mais cela a été dit à une époque où la technologie n’intervenait pas dans la modification des informations. L’objectif des dirigeants était de veiller à ce que les gens se conforment aux règles préétablies. Jusque-là, les informations liées aux affaires publiques étaient rares, transmises de bouche à oreille et contrôlées uniquement par l’émetteur.