Quel matériel pour développer soi-même ses photos argentiques ?

La photographie argentique se révèle comme étant une technique photographique qui permet d’obtenir une photographie par l’intermédiaire d’un processus photochimique. Ce dernier comprend l’exposition d’une pellicule qui est sensible à la lumière, au développement de cette dernière, et, de façon éventuelle, son tirage sur papier. De quel matériel a-t-on besoin pour développer soi-même ses photos argentiques ?

La cuve de développement

La cuve se trouve être le contenant à l’intérieur duquel vous allez devoir, à l’abri de la lumière, enfermer votre pellicule. Cette dernière y est assujettie à de nombreux bains de chimie consécutifs qui correspondent aux diverses étapes du développement. La cuve est toujours accompagnée de sa spire. Sur celle-ci, vous aurez à placer le film. Il s’agit d’une opération assez délicate pour le néophyte.

De façon subséquente, la spire s’introduit à l’intérieur de la cuve et se fixe dans celle-ci. Grâce à un conduit interne, il est possible de procéder à la diffusion des solutions chimiques dans la cuve sans que la portion interne de celle-ci ne soit exposée à la lumière. Quand la pellicule est immergée à l’intérieur d’un des bains, il y a un couvercle qui se met en place afin d’éviter aux produits de s’échapper pendant les agitations.

Le thermomètre de précision

Il a un rôle crucial. Le thermomètre de précision offre la possibilité de vérifier la température des diverses solutions chimiques avant le démarrage du développement. Dans le cas où vous avez du mal à en découdre avec cette opération, vous pouvez faire simplement appel à un professionnel comme Photo Mathis.

Il faut que le thermomètre soit précis au niveau de sa graduation et qu’il donne la température au degré près. En effet, la température du révélateur se trouve être un des paramètres majeurs dont il faut tenir compte au moment de calculer le temps de développement.

Les pinces de séchage

Elles sont deux et aident à suspendre la pellicule pour qu’elle sèche, une fois que les différentes étapes du développement sont passées. La première, en forme d’hameçon, offre la possibilité d’accrocher le film à un support. La seconde se positionne tout en bas de la pellicule et joue le rôle de leste. En réalité, la pellicule est appelée à sécher en position tendue. Il est impérieux qu’on récupère un négatif plat, et pas gondolé. Dans le cas contraire, le film va être plus péniblement exploitable.

L’éprouvette graduée

Grâce à l’éprouvette graduée, il vous sera possible de préparer avec précision, en mesurant les quantités, les diverses solutions chimiques. Vous pourriez, dans l’absolu, la substituer par le verre gradué qui, traditionnellement, se trouve dans les instruments que les cuisiniers ont à portée de main. Les éprouvettes graduées présentent le séduisant avantage de ne pas éclater en mille morceaux lorsqu’elles vous échappent des doigts.

La température a un impact sur le temps de développement, et c’est pareil pour les quantités de produits. Avec une éprouvette graduée, vous pourrez soigneusement mesurer les volumes.

La pince ou raclette de rinçage

Après l’ultime bain de rinçage, il y a, la plupart du temps, de l’eau qui coule encore sur les bords. Celle-ci ne s’évacue pas toujours bien. De ce fait, elle risque de laisser de minuscules traces de calcaire qui rendront difficile la suite des événements. En dépit du fait que celles-ci vont être discrètes, elles vont toutefois salir les pellicules et clairement ruiner les images à l’agrandissement. Il va falloir que le film soit lavé une nouvelle fois pour le retrait de ces traces.

C’est à ce niveau qu’intervient la pince ou raclette de rinçage. Les bords de l’outil que voilà sont en caoutchouc. On passe la pince ou raclette de rinçage sur la longueur de la pellicule afin d’en chasser l’eau.