Les indicateurs d’un évènement caritatif réussi

En tant qu’organisation à but non lucratif, le principal objectif d’une association caritative est de veiller au respect des droits de l’enfant, de la femme, des personnes âgées ou des démunis. De ce fait, elle constitue un intermédiaire entre les sponsors et les bénéficiaires du don. À cette fin, son intervention commence par la conception dudit projet et se termine par l’organisation d’un évènement visant à concrétiser l’œuvre de charité. Il est important de savoir qu’un évènement caritatif réussi est défini par cinq critères fondamentaux.

1 – Les modalités de collecte de fonds

Un évènement caritatif réussi est basé sur la pertinence des moyens de collecte de fonds utilisés. L’association caritative du 21ème siècle doit utiliser des moyens variés, créatifs et innovants, tout en évitant de concentrer sa demande sur quelques donateurs. Pour cela, elle peut utiliser les panneaux publicitaires ou les moyens numériques afin de cibler le maximum de donateurs et d’éviter les gênes occasionnées par la demande gratuite faite auprès des entreprises (sponsoring ou mécénat). La vente numérique d’un bien ou la prestation d’un service, via une entreprise incluant la mention « x euros est destiné à une œuvre de charité » est une belle illustration de ce concept. De cette manière, elle concilie ses objectifs à ceux de l’entreprise.

2 – Le taux de participation

La présence des partenaires donateurs à une cérémonie dédiée à une œuvre de charité est une preuve que le message d’appel à la détresse lancé a bien été transmis. Plus que la contribution apportée, cette assistance corporelle honore l’œuvre de bienfaisance. De plus, c’est une preuve de leur engagement envers les nécessiteux et les plus démunis. Toutefois, le plus fidèle indicateur n’est pas le nombre, mais leur taux de participation des sponsors. Il faut savoir qu’un taux de présence supérieur à 60 % est considéré comme une réussite, malgré le fait que l’idéal soit de 100 %.

3 – La valeur de la quête

L’objectif principal d’une cérémonie caritative est la collecte de fonds. Par conséquent, elle est dite réussie dans la condition où les dons en nature ou en numéraire reçus couvrent totalement les besoins matériels et financiers du projet. Dans le cas où la collecte serait supérieure à la demande de financement, il convient de faire don de l’excédent de don aux destinataires afin de couvrir leurs futurs besoins ou d’en faire profiter à des personnes supplémentaires.

4 – Une redevabilité effective

L’application de la notion de redevabilité est fondamentale, car c’est un signe de respect et de reconnaissance à l’égard de la générosité des différents donateurs et sponsors. Cela consiste à les informer :

    • Des différentes méthodes de collecte de fonds mises en œuvre ;
    • Du nombre de donateurs ayant répondu à l’appel ;
    • Du montant total des dons reçus ;
    • De l’excédent ou du déficit constaté par rapport aux prévisions.

Par un juste retour des choses, c’est également l’occasion de présenter officiellement les bénéficiaires de l’œuvre de charité à leurs parrains.

5 – La satisfaction partagée

Selon l’adage : « Toute peine mérite salaire ». Un geste à but non lucratif ne fait pas exception à cette règle. En effet, le sentiment d’autosatisfaction est la récompense de tout acte de générosité et de bienfaisance. Cependant, il est important de noter que la réussite de la cérémonie est conditionnée par la satisfaction des besoins physiologiques des bénéficiaires, dans la mesure où le don reçu est à la hauteur de leurs attentes. À son tour, ce fait aura comme conséquence la satisfaction des besoins d’accomplissement des donateurs et de l’entité organisatrice. Ainsi, une satisfaction partagée est un indicateur non négligeable de la réussite d’une cérémonie caritative.